Pérenniser son entreprise avec le seuil de rentabilité

image seuil de rentabilité

Quel est le rapport avec le fleuriste du coin qui travaille seul, le restaurant avec un salarié ou encore une entreprise du tertiaire avec plus de cinquante personnes ? A priori aucun. En regardant de plus près, leur dénominateur commun est qu’ils doivent tous connaître le montant de leur seuil de rentabilité. La connaissance de ce ratio est primordiale pour pérenniser l’activité de l’entreprise.

Le seuil de rentabilité : un ratio commun à toutes les activités

 Le seuil de rentabilité, encore appelé « point mort », est commun à toutes les activités. Il se définit comme une mesure du niveau de chiffre d’affaires à réaliser pour que les charges fixes soient couvertes par la marge dégagée. Les charges fixes, comme leur nom l’indique, impactent le compte de résultat, que l’entreprise réalise du chiffre d’affaires ou pas. Citons en exemple le loyer, les charges de personnel…

A l’opposé, les charges variables sont engagées pour réaliser des ventes. Le coût matière dans la restauration en est l’exemple type. Dans la franchise, la redevance au franchiseur fait partie des charges variables. Ainsi, pour chaque euro de chiffre d’affaires, un pourcentage fixe rémunérera l’utilisation de la marque et du concept. Souvent, une contribution pour la publicité commune s’additionnera.

Un calcul en deux étapes le seuil de rentabilité

Le seuil de rentabilité est le niveau d’activité minimum à partir duquel l’activité d’une entreprise devient rentable. Son calcul est relativement simple.

L’écart entre le chiffre d’affaires réalisé et les charges variables génère une marge. Son rapport au chiffre d’affaires s’appelle le taux de marge sur coûts variables. Pour obtenir le seuil de rentabilité, appliquez la formule magique en divisant le cumul de vos charges fixes par le taux de marge sur coûts variables. Vous connaissez ainsi le chiffre d’affaires à réaliser pour couvrir vos charges fixes.  Le minimum à atteindre sera converti en jours ou en nombre d’unités à vendre.

Trois exemples de mesures correctrices

Cet indicateur fait partie de votre tableau de bord que vous suivrez régulièrement pour vous situer par rapport à vos objectifs. Tout écart entre le prévisionnel et le réalisé doit faire l’objet d’une analyse afin d’en comprendre les raisons. Plusieurs types d’actions correctrices pourront être mises en place.

Citons en exemple une action commerciale (campagne publicitaire, promotions…) qui servira à augmenter les ventes et à se repositionner dans les objectifs initiaux.

Une stratégie de réduction des charges fixes pourra également être envisagée : renégociation avec les prestataires réguliers, arrêt d’abonnement non utile à l’activité…

Enfin, la maximisation de la marge sera recherchée avec une meilleure politique des achats qui entrent dans les coûts variables : acquisition de plus gros volumes, sourcing différent…

Le seuil de rentabilité est un indicateur crucial pour le suivi de la gestion de l’entreprise. A minima, l’atteindre représente qu’elle ne perd pas d’argent. Le dépasser est signe de capacité financière plus importante pour le développement de l’activité et/ou plus de distribution de résultat pour les associés.

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Lire aussi notre article « Pourquoi le tableau de bord est indispensable ?« 

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